Punta Arenas-- Ville plaisante, port de transit vers la Terre de Feu ou Torres del Paine, où nous passons trois nuits.
Premier jour, quartier libre pour que tout le monde fasse ce qu'il a à faire: courses zone franche ou pas, pneus, soudure ( la 4ème pour nous ), blog, mails, jeu, devoirs, films et apéro.
Deuxième jour, encore courses, encore blog, mails, après quoi nous partons vers Fuerte Bulnes, à 60km au sud de la ville. En roulant on observe tout à coup des flocons. Puis de plus en plus. Il neige! Je sais, vous, vous en avez eue votre dose, mais pour nous c'est la première fois cette année. C'est l'extase!
Nous passons sur la route, à côté du monolithe qui indique le centre du Chili. Car entre le point le plus au Nord à la frontière péruvienne, et le point le plus au Sud sur la partie de l'Antartique que Chili revendique, se trouve ce point central représenté par ce monument (moche ). Donc le centre du Chili se trouve au Sud du Chili. Vous voyez?
Faisons halte ensuite à Puerto Hambre ( Le Port de la Faim ) lieu sauvage; de la nature pure. Et sous les flocons, ça devient encore plus beau.
Ici, les colons menés par Sarmiento de Gamboa pour fonder la colonie espagnole de Rey Felipe en 1584, ont été retrouvés morts de faim dans leur maison, un siècle plus tard.
Pourtant, étant au bord du Détroit de Magellan, il y a du poisson, des oursins ( qu'on a vu chez les pêcheurs dans la baie à côté ), des canard et autres oiseaux sauvage. Difficile de comprendre.
La neige s'intensifie, mais nous continuons vers notre but. Les pistes montent et descendent et on commence à craindre le retour sous la neige.
Fuerte Bulnes, premier bastion chilien, construit en 1843. Cinq ans plus tard, suite à un incendie, la colonie remonte pour fonder Punta Arenas. Le fort, lui, a été reproduit avec exactitude. Très beau lieu, carte postale pour les fêtes de fin d'année, d'où on domine le Détroit. On aime. On gèle.
Au départ nous voulions dormir sur place, mais on a peur de ne pas pouvoir remonter. Et cela est le cas pour les Mombrial qui ont du mal à arriver en haut de la côte et qui glissent.
Allez, on s'y connaît, on a déjà fait ça au sud du Lipez: à vos pèles!
Au bout de 30 min, tout le monde passe. Avec les Ceceille on décide: on ne veut plus dans le groupe des ccar de plus de 5m80 de long. C'est bon, là!
Du coup on retourne à Punta Arenas dans un endroit moins sauvage, le même que les deux nuits précedentes: le parking d'une station service.
Le jour du départ, dernière courses, poster les devoirs, remplir la bouteille à gas. La-bàs on rencontre le chef des Corbasson venu remplir sa bouteille. On essaye de se voir à Perito Moreno, sinon Valdes, sinon Buenos Aires , sinon ...France!
Nous partons vers Puetro Natales sans avoir vraiment visité Punta Arenas qui, malgré le froid, paraît bien sympa.
Sur le chemin le paysage devient de plus en plus blanc. Comme c'est beau, mais qu'est ce qu'il caille!!!
A Puerto Natales, changement du reste du programme d'Argentine: les Ceceille nous convaic de prendre le bateau pour remonter à Puerto Montt, au centre du Chili ( ou peut-être bien le Nord!!!). Calendrier calculé, carte étudiée, sous comptés. Allez, on y va sutout qu'on y avait pensé à un moment donné. Pour le grand désespoir de Mathieu qui esperait qu'on continue ensemble jusqu'au bout.
Le départ est prévu le 03/05 pour 4 jours de croisière parmi les fiord du Chili. Il nous reste donc 10 jours pour faire les parcs de Torres del Paine, Des Glaciers et Fitz Roy. C'est parti!
Torres del Paine-- D'entrée le paysage est spéctaculaire, on est pas déçu. Il y a juste la piste qui est vraiment défoncée et qui défonce à son tour nos voitures.
Arrêt sur les points de vue et , pour le soir, au Lago Grey où on aperçoit nos premiers bouts de glaciers. Les couleurs sont superbes, même les enfants adorrent. Pour vous dire...
Le parc est rempli de plus de 170 espèces d'oiseaux et 25 mamifères. Ils ont de place sur les 242 000 ha de terrain que le parc englobe. Nous voyons des guanacos (encore par centaines), un putois, des nandus (les petites autruches) et des beaux condors. On aurait bien voulu voir un puma aussi, mais bon, faut peut-être faire des grandes randonées pour avoir la chance d'en apercevoir.
Au départ nous voulons rester trois nuits dans le parc, mais un vent du diable nous oblige à quitter plus vite. Il fait beau dans la journée, mais la deuxième nuit passée au bord du Lago Péhoe, le vent souffle tellement, qu'on croit même que la voiture va basculer. Personne ne dort. Tout le monde a peur.
Mais ça n'enlève en rien la beauté de ce parc. Je ne sais plus quels éloges tenir, ni vous décrire les sentiments qui nous traversent à la vue de ce décor, alors on vous laisse découvrir des photos que j'ai eu du mal à choisir.
Sur la route on fais la rencontre d'un gigantèsque troupeau de moutons. Car dans la région, comme en Terre de Feu, l'élevage des ovins est à l'honneur. Et au barboc, c'est un régal!
Sur la route on fait la rencontre d´un gigantesque troupeau de moutons. Car dans la région, comme en Terre de Feu, l´élevage des ovins est a l´honneur. Et au barboc, c´est un régal!
Après une nuit calme a Cerro Castillo et un passage de douane comme un dimanche ( le 25 04), nous partons pour Perito Moreno en Argentine.
A très bientôt Chili!
